mardi 31 mai 2011

Applications linéaires


Applications linéaires

1) Amplificateur suiveur de tension

a) schéma



b) formule

Vs = Ve



c) Remarques

La résistance en entrée du montage est infinie.
Le suiveur de tension permet de prélever une tension sans la perturber, car il possède un courant d'entrée nul. On le rencontre donc régulièrement lors de la présence de sonde.

2) Amplificateur de tension non-inverseur

a) schéma





b) formule

Vs = Ve * (1 + R2/R1)



c) Remarques

L'amplitude de Vs est supérieur à celle de Ve (c'est pour cela qu'il est "non-inverseur")
La résistance en entrée du montage est infinie. Donc le courant d'entré est nul.



3) Amplificateur de tension inverseur

a) schéma


b) formule

Vs = Ve * -R2/R1



c) Remarques

Vs peut être soit :
-amplifiée: lorsque R1 › R2
-atténuée: lorsque R1 ‹ R2
La résistance d'entré du montage est R1, donc cette résistance ne peut pas être très élevé par rapport aux autres montages vu précédemment.



4) Amplificateur différentiel

a) schéma


b) formule

Vs = (Vp - Vn) * (R2/R1)



c) Remarques

Le montage ne réalise sa fonction seulement si les résistances indiquée sur le schéma sont respectée.
La résistance de chacune des deux entrées est au moins R1 (mais elle n'est pas constante).



5) Amplificateur sommateur

a) schéma



>

b) formule

Vs = V1 * -(R3/R1) - V2 * (R3/R2)

c) Remarques

Si R1=R2=R3 Alors Vs = -(V1+V2)



6) Additionneur non-inverseur (extensible à n entrées)

a) schéma




b) formule

Vs = ((R2 + R1) / (n * R1)) * (V1 + V2 + ... + Vn)

OU





c) Remarques

A partir de ce schéma on peut rajoutez autant de tension d'entrées que nécessaire (à condition de rajoutez autant de résistance R0).
La résistance de chaque entrée vaut au moins R1.



7) Intégrateur inverseur

a) schéma



b) formule




c) Remarques

Une résistance (de valeur élevée) peut être placée en parallèle sur C pour stabiliser le point de repos en continu de l'ALI (évite ainsi que Vs sature lorsque Ve = Ie = 0)

II/ Applications non-linéaires

1) Comparateur de tensions

a) schéma

b) formule

VEP > VEN => Vs = VSATP

VEP < VEN => Vs = VSATN


c) Remarques

En général il possède une sortie à collecteur ouvert, qui lui permet de résoudre le problème d'adaptation au niveau logique située après le montage.

2) Comparateur à hystérésis non-inverseur

a) schéma


b) formule

VEP > VEN => Vs = VSATP

VEP < VEN => Vs = VSATN





schéma en de la sortie par rapport à l'entrée


Vn = -(R1/R2) * VSATP + ((R1+R2)/R2) * V0

Vp = -(R1/R2) * VSATN + ((R1+R2)/R2) * V0

c) Remarques

Ce montage est aussi appelé : "Trigger de Schmitt".
Ces un comparateur de tension qui à deux seuil de basculement différent. VH correspond à la valeur de l'hystérésis. Sa valeur correspond à :
VH = VP - VN = (R1/R2) x (VSATP - VSATN)

3) Comparateur à hystérésis inverseur

a) schéma


b) formule

VEP > VEN => Vs = VSATN

VEP < VEN => Vs = VSATP


schéma en de la sortie par rapport à l'entrée


Vp = (R1/ (R1+R2) ) * VSATP + (R2/ (R1+R2) ) * V0

Vn = (R1/ (R1+R2) ) * VSATN + (R2/ (R1+R2) ) * V0

c) Remarques

Ce montage est aussi appelé : "Trigger de Schmitt".
Ces un comparateur de tension qui à deux seuil de basculement différent. VH correspond à la valeur de l'hystérésis. Sa valeur correspond à :
VH = VP - VN = (R1/ (R1+R2) ) x (VSATP - VSATN)







dimanche 29 mai 2011

Qu’est-ce qu’une PIC ?


1.2 Qu’est-ce qu’une PIC ?

            Une PIC n’est rien d’autre qu’un microcontrôleur, c’est à dire une unité de traitement de l’information de type microprocesseur à laquelle on a ajouté des périphériques internes permettant de réaliser des montages sans nécessiter l’ajout de composants externes.

La dénomination PIC est sous copyright de Microchip, donc les autres fabricants ont été dans l’impossibilité d’utiliser ce terme pour leur propre microcontrôleur.

            Les PICs sont des composants dits RISC (Reduce Instructions Construction Set), ou encore composant à jeu d’instructions réduit. Pourquoi ? Et bien, sachez que plus on réduit le nombre d’instructions, plus facile et plus rapide en est le décodage, et plus vite le composant fonctionne.

 Toutes les PICs Mid-Range ont un jeu de 35 instructions, stockent chaque instruction dans un seul mot de programme, et exécutent chaque instruction (sauf les sauts) en 1 cycle. On atteint donc des très grandes vitesses, et les instructions sont de plus très rapidement assimilées.

Figure 1 : Brochage du PIC 16F84.




1.3 Présentation du microcontrôleur PIC16F84

            Le circuit n’est certes pas le plus complet ni le plus performant de la famille mais il permet déjà de réaliser de nombreuses applications et, surtout, il dispose d’une mémoire de programme de type EEPROM c’est-à-dire programmable et effaçable électriquement jusqu’à mille fois. C’est donc le circuit idéal pour faire des exercices car toutes les erreurs sont permises sans coûter un sou !

            Le PIC 16F84, dont le brochage est indiqué figure 1, est présenté en boîtier 18 pattes ; pattes dont nous allons examiner tour à tour le rôle afin de comprendre son schéma de mise en oeuvre.

1.3.1 L’alimentation

            Comme tout circuit intégré qui se respecte, un microcontrôleur a besoin d’être alimenté et c’est le rôle dévolu à VSS, qui est la patte de masse, et à VDD qui est l’alimentation positive. Pour les 16F84 en versions XT, RC et LP (voir ci-dessous) cette alimentation peut varier de 4 volts à 6 volts alors que pour les versions HS (idem) elle doit rester comprise entre 4,5 et 5,5 volts. Il existe aussi des versions L (16LF84) qui peuvent fonctionner de 2 volts à 6 volts mais elles sont moins répandues que les versions classiques.
            Les circuits PIC étant réalisés en technologie CMOS, ils consomment fort peu et les valeurs typiques auxquelles il faut s’attendre pour notre 16F84 sont ainsi les suivantes :

- moins de 2 mA alimenté sous 5 volts avec une horloge (voir ci-dessous) à 4 MHz;
- moins de 15 µA alimenté sous 2 volts avec une horloge à 32 kHz.

             Lorsqu’il est alimenté sous 5 volts, les lignes d’entrées/sorties du PIC peuvent être considérées comme compatibles TTL alors qu’elles sont compatibles des circuits logiques CMOS sur toute leur plage de tension d’alimentation. Concrètement, cela signifie que vous pouvez raccorder directement à ces lignes des circuits logiques de la série CMOS 4000 sans aucun problème.
L’alimentation d’un PIC 16F84 ne nécessite pas de précaution particulière, surtout vu la faible consommation du circuit mais, comme pour tout circuit logique rapide, il faut tout de même veiller à la découpler. Cela doit être fait au plus près du boîtier, avec un condensateur céramique de bonne qualité de 10 nF environ, comme cela est rappelé figure 2.


1.3.2 L’horloge

             L’horloge est un élément essentiel dans un microcontrôleur ou microprocesseur car c’est elle qui rythme fonctionnement de toute la logique interne et qui cadence donc l’exécution des instructions du programme. Selon les circuits, leur type ou leur technologie, la fréquence de l’horloge visible de l’extérieur, sous forme d’un quartz par exemple, n’a parfois qu’un lointain rapport avec celle réellement utilisée en interne.

             L’horloge fournie à la PIC est prédivisée par 4 au niveau de celle-ci. C’est cette base de temps qui donne le temps d’un cycle. Si on utilise par exemple un quartz de 4MHz, on obtient donc 1000000 de cycles/seconde, or, comme la pic exécute pratiquement 1 instruction par cycle, hormis les sauts, cela vous donne une puissance de l’ordre de 1MIPS (1 Million d’Instructions Par Seconde). Pensez que les pics peuvent monter à 40MHz (la série 18Fxx). C’est donc une vitesse de traitement assez remarquable pour un circuit en technologie CMOS.
             Cette horloge utilise les pattes OSC1 et OSC2 du boîtier (voir figure 1) et peut être réalisée de diverses façons. La plus classique fait appel à un quartz ou à un résonateur céramique, ce qui est un peu moins coûteux et à peine moins stable. Le schéma à utiliser est alors celui de la figure 3, sachant que l’horloge interne fonctionne à une fréquence égale au quart de celle du quartz ou du résonateur. En fait, les PIC 16F84 comme la majorité des autres circuits de cette famille, considèrent trois modes de fonctionnement différents de cet oscillateur à quartz :


- le mode LP pour Low Power qui est utilisable avec des fréquences allant de 32 kHz à 200 kHz environ ;
- le mode XT pour XTal qui est le mode standard lorsque l’on fonctionne avec un quartz et qui correspond à des fréquences de 100 kHz à 4 MHz environ ;
- le mode HS pour High Speed qui est destiné au quartz de fréquences les plus élevées ; typiquement de 4Mhz à 10 MHz.

            Lorsque le programme exécuté ne nécessite aucune notion de temps précise, on peut aussi utiliser avec le 16F84 un oscillateur à circuit R-C, qui présente l’intérêt d’être très économique. Son schéma est alors celui de la figure 4 sur lequel sont indiquées les valeurs limites des composants passifs à utiliser.
            Le tableau 1 précise, quant à lui, les fréquences obtenues pour diverses valeurs des composants passifs ainsi que la variation de fréquence typique que l’on peut rencontrer d’un boîtier à un autre. Cette variation est sans importance lorsque le programme n’utilise pas la vitesse d’exécution des instructions pour mesurer un temps de façon précise.

1.3.3 Le circuit de reset

             Le « reset », ou la réinitialisation en bon français, est une opération essentielle dans un microcontrôleur ou microprocesseur. Ce reset a pour effet de positionner dans un état déterminé et connu un certain nombre de registres et d’éléments internes mais aussi et surtout, il a pour fonction principale de charger le contenu du PC (voir notre précédent numéro si nécessaire) avec l’adresse de la première instruction exécutable du programme, déclenchant ainsi l’exécution de ce dernier. C’est pour cela que, lorsque votre PC (celui qui est sur votre bureau, pas celui qui est dans un PIC !) est vraiment « planté », l’action sur le poussoir de reset de la face avant lui permet toujours de redémarrer correctement.



              Sur une application à microcontrôleur « normale », le reset ne doit en principe être réalisé qu’une seule fois, lors de la mise sous tension de l’application. En effet, si son programme ne comporte pas d’erreur ou « bug », il n’y a ensuite aucune raison valable de faire à nouveau un reset.
              De ce fait, la majorité des circuits PIC - et le 16F84 est dans ce cas – dispose d’une circuiterie interne de reset automatique à la mise sous tension ; ce que l’on appelle en anglais POR pour Power On Reset. Si ce seul reset vous suffit, le schéma à utiliser pour le mettre en oeuvre est indiqué figure 5. La patte MCLR barre est reliée à l’alimentation, directement ou via une résistance de quelques kΩ. Il est difficile d’imaginer un schéma plus simple. Il existe cependant deux situations dans lesquelles ce schéma est insuffisant: lorsque la vitesse de croissance de la tension d’alimentation est trop faible ou lorsque l’on souhaite disposer d’une possibilité de reset manuel, avec un bouton poussoir par exemple.
              Il faut en effet garder présent à l’esprit que, pour que le circuit de reset interne à la mise sous tension fonctionne correctement, la tension d’alimentation VDD doit progresser plus vite que 0,05 volt par ms. C’est tout de même le cas dans la majorité des situations. Lorsque ce reset interne ne suffit pas, le schéma à adopter est alors celui de la figure 6. La résistance R doit être inférieure à 40 kΩ afin que le courant entrant par la patte MCLR barre ne génère pas une trop forte chute de tension. La résistance R1, quant à elle, doit être comprise entre 100 Ω et 1 kΩ afin de limiter le courant de décharge de C dans la patte MCLR barre lors d’un claquage électrostatique.
              La diode D enfin (1N 914, 1N4148 ou similaire) permet au condensateur C de se décharger ailleurs que dans la patte MCLR barre lorsque l’alimentation est coupée. La valeur de C dépend évidemment de la vitesse de reset désirée. Hormis dans quelques cas particuliers, une valeur de 0,1 µF à 1 µF convient généralement.

1.3.4 Les entrées/sorties

             L’intérêt d’un microcontrôleur réside tout à la fois dans le nombre d’entrées/ sorties disponibles mais aussi dans leur souplesse de programmation. Ainsi, certaines lignes peuvent n’être que des entrées, d’autres que des sorties et d’autres encore, les plus intéressantes, être des entrées ou des sorties au rythme du bon vouloir d’un programme interne.
             Le nombre d’entrées/sorties, quant à lui, dépend, bien sûr, de la puce du microcontrôleur elle-même mais aussi, et dans une large mesure, du type de boîtier dans lequel il est contenu. Notre PIC 16F84, avec son boîtier 18 pattes, n’offre ainsi que 13 pattes pour les entrées/sorties une fois enlevées les pattes utilisées par l’alimentation, l’horloge et le reset. Ces entrées/sorties sont organisées de la façon suivante :
- 5 lignes constituent ce que l’on appelle le Port A et sont repérées RA0 à RA4 ;
- 8 lignes constituent ce que l’on appelle le Port B et sont repérées RB0 à RB7.



             Toutes les lignes de ces ports sont des entrées/sorties dont le sens de fonctionnement (entrée ou sortie) est défini individuellement par logiciel en positionnant des bits dans un registre approprié. Cela signifie qu’à un instant donné, dans un programme, vous pouvez très bien programmer RA2 en entrée et RB6 en sortie et, quelques instructions plus tard, faire le contraire.
              L’intérêt d’une telle manoeuvre ne vous semble peut-être pas évident et pourtant il l’est, comme nous le verrons ultérieurement dans cette série, pour s’interfacer avec un clavier ou bien encore pour connecter un clavier et des afficheurs sur les mêmes pattes par exemple. Remarquez également, en examinant le brochage de la figure 1, que la ligne RA4 est partagée avec une ligne appelée T0CKI. Cette patte peut en effet également servir d’entrée d’horloge au TIMER0 interne dans certaines applications.
              En effet, afin de simplifier la mise en oeuvre du 16F84, ces sorties sont à fort courant afin de pouvoir piloter directement des LED sans nécessiter de transistor amplificateur.
              Chaque sortie peut ainsi débiter 20 mA lorsqu’elle est au niveau logique haut et absorber 25 mA lorsqu’elle est au niveau logique bas.

1.3.5 Les mémoires

             Bien qu’elles ne soient ni visibles ni accessibles directement via les pattes externes du boîtier, on ne peut pas présenter un microcontrôleur sans parler de ses mémoires internes. En général, elles sont au nombre de deux, la mémoire morte (ROM ou PROM) ou mémoire de programme et la mémoire vive (RAM) ou mémoire de données. Dans le cas du 16F84, une mémoire de données supplémentaire est présente sous forme d’EEPROM afin de stocker de manière permanente des informations lorsque l’alimentation du circuit est coupée. Une telle mémoire est utile, lorsque l’on emploie le microcontrôleur dans un téléviseur ou un magnétoscope par exemple, car elle conserve les paramètres des canaux reçus, des réglages préférentiels, etc.
              Dans le cas du 16F84 la mémoire de programme a une taille de 1 K mots de 14 bits c’est-à-dire de… 1 024 mots de 14 bits. Elle est réalisée en technologie EEPROM Flash, c’est-à-dire qu’elle peut être programmée et effacée électriquement. La mémoire de données classique a une taille de 68 mots de 8 bits réellement disponibles pour l’utilisateur. La mémoire EEPROM de données, quant à elle, contient 64 mots de 8 bits et se trouve dans un espace d’adressage différent de celui des deux autres mémoires du circuit.

samedi 28 mai 2011

MPLAB Utilisation


MPLAB
Utilisation

Présentation :
MPLAB est un outil de développement pour les PIC 16F84 et autres, il présente l’énorme avantage d’être gratuit.
On le télécharge sur le site de Microchip.
Attention cela peut durer un certain temps le programme dépasse les 26 Mo
Il contient
  • un éditeur
  • un assembleur
  • un simulateur
Il permet
  • La rédaction du fichier source en langage assembleur (fichier.ASM)
  • Sa transformation en fichier objet (fichier.HEX) prêt à être chargé dans la mémoire programme du microcontrôleur
  • L’ensemble des fichiers nécessaires à ces opérations est regroupé dans un espace " projet " (fichier.PJT)
Tous les fichiers d’un même projet doivent porter exactement le même nom que le projet lui même, seules diffèrent les extensions

Ouverture d’un nouveau projet:
Cliquer sur Project - New Project
Dans la fenêtre " New Project " qui s’ouvre, indiquer

  • le répertoire où devra se sauvegarder le projet
  • le nom du projet (essai.pjt par exemple)
  • Cliquer sur OK
La fenêtre " Edit Project "qui s’ouvre confirme
  • le nom du fichier objet qui sera créé (essai.hex)
  • l’éditeur concerné (Editor 16F84)
  • l’environnement (Microchip)
Mettre le nom du fichier (essai.hex) en surbrillance
cliquer sur Add Node

Dans la fenêtre " Add Node " qui s’ouvre, indiquer
  • le répertoire du projet
  • le nom du fichier (essai.hex)
  • Cliquer sur OK
La fenêtre " Edit Project" revient
Cliquer sur OK

Ecriture du programme source:
Cliquer sur File - New
La fenêtre qui s’ouvre, nommée pour l’instant " untitled " est celle où l’on doit taper le programme en assembleur

Une fois la frappe terminée
Cliquer sur File - Save As
Indiquer
  • le répertoire où devra se sauvegarder le fichier, le même que celui du projet
  • le nom du fichier, le même que celui du projet (essai.asm)
Cliquer sur OK

Création du programme objet:
Il s’agit de transformer ce fichier .asm en fichier .hex directement exploitable par le programmateur de PIC

Cliquer sur Project - Make Project
La transformation de essai.asm en essai.hex commence (enfin)
Pour dire en général qu’il y a des erreurs (message build failed)


Correction des erreurs :
Revenir dans la fenêtre d’écriture du fichier source (essai.asm)
Corriger les erreurs
Recompiler en cliquant sur Project - Make Project
et recommencer jusqu’à obtenir le message " Build completed succesfully "

MPASM fournit une possibilité de simulation du programme pour aider la correction:
La simulation permet de suivre le cheminement du programme, instruction par instruction
On passe en mode simulation par Options - Development Mode
Et encliquant alors sur MPLAB-SIM Simulator

Par Window
On peut voir le contenu des mémoires et registres après chaque exécution d’instruction
Et par Window - Watch Window - New Watch Window
On peut voir la valeur des variables

Il suffit alors de lancer la simulation pas à pas par F6
  • La ligne courante passe en surbrillance,
  • Chaque pression sur la touche F7 fait avancer le programme
  • Pour éviter d’entrer dans les boucles du programme, ce qui pourrait être long, on tape F8
On peut modifier le contenu d'une mémoire par Window - Modify

Ctrl F9 (Debug-Run-Animate en raccourci) provoque l’exploration complète du programme (utiliser l’icône feu rouge pour arrêter)

Ouverture d’un projet existant:
Cliquer sur Project - Open Project
Indiquer
  • le répertoire où se trouve le projet
  • le nom du projet (essai.pjt)
  • Cliquer sur OK
Cliquer sur File - Open
Indiquer
  • le répertoire où se trouve le fichier
  • le nom du fichier (essai.asm)
  • Cliquer sur OK
Le fichier .asm apparaît à l’écran

Fichiers créés :
Le fichier Source (.asm) ; il contient le programme tel qu'il a été tapé sur un traitement de texte.
Le fichier liste (.lst) ; il est fabriqué par l'assembleur et contient le source et le code machine correspondant.
Le fichier objet (.cod) ; qui contient le travail d'assemblage.
Le fichier hexadécimal (,hex) qui contient le travail d'assemblage sous la forme qui sera gravée dans le microcontrôleur
Le fichier des erreurs (.err) ; qui contient, éventuellement les erreurs repérées dans le source par l'assembleur.

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jeudi 26 mai 2011

NE555


NE555



Description générale : Les circuits intégrés 555 et 556 sont des monostables de longue durée qui permettent la réalisation de temporisation allant de quelques microsecondes à quelques heures. Leurs performances et leurs facilités d'emploi leur ont ouvert des domaines jusqu'alors réservés à l'électromécanique. Le 556 est constitué de deux 555 dans le même boîtier.
Caractéristiques :
  • Plage de tension d'alimentation 3 à 16 V
  • Courant de sortie maxi 200 mA
  • Temps de réponse 100 ns
  • Précision 1 %
  • RAZ   0,7 V ; 0,1 mA

Brochage :


Montage Astable

Le montage change successivement d'état et délivre des impulsions en permanence sur la sortie, il est appelé astable. La période du signal de sortie est :T = t1 + t0

Montage monostable

Chaque fois qu'une impulsion est envoyée sur l'entrée "déclenchement", on obtient en sortie une impulsion calibrée de durée : t = 1,1 RC
 


Fonctionnement monostable

Diagramme schématique du NE555 en configuration monostable non redéclenchable
L'utilisation du NE555 en configuration monostable permet de générer une impulsion d'une durée définie seulement à l'aide d'une résistance et d'un condensateur comme illustrée dans le schéma ci-contre. Une impulsion est engendrée suite à l'application d'un front descendant à l'entrée du circuit, le graphique ci-dessous présente les formes d'ondes résultantes.
Immédiatement après l'application du front descendant la bascule interne est activée ainsi que la sortie. Du même coup, le transistor de décharge est désactivé permettant au condensateur C de se charger à travers la résistance R. La forme d'onde aux bornes du condensateur est celle d'un circuit de premier ordre RC face à un échelon de tension, c'est-à-dire une exponentielle croissante. Lorsque cette exponentielle atteint une valeur égale à deux tiers de la tension d'alimentation Vcc, la bascule interne est désactivée ramenant la sortie et le condensateur à zéro. La durée de l'impulsion tw est donnée par la formule suivante :
                                         T(w)=1.1*R*C

On trouve également le schéma du 555 en monostable redéclenchable, qui est à l'identique excepté la pin 4 Reset reliée au trigger : à chaque impulsion d'entrée le timer est réinitialisé même si l'impulsion précédente n'est pas terminée.
Forme d'onde du NE555 en configuration monostable
La courbe de charge du condensateur est donnée par la formule suivante, voir circuit RC :
V_C = V_{CC} ( 1 - e^{-t / RC} )~
Puisque la charge du condensateur commence à t=0, il suffit de résoudre l'équation précédente pour t :
t = -RC \ln\left( 1 - \frac{V_c}{V_{CC}} \right)~
La durée de l'impulsion est égale au temps nécessaire pour que le condensateur atteigne le 2/3 de la valeur de Vcc donc :
t_w = -RC \ln( 1 - 2/3) = RC \ln{3}~
Ce qui se simplifie à :
t_w \approx 1.1RC~
[dérouler][enrouler]Fonctionnement astable
Diagramme schématique du NE555 en configuration astable
La configuration astable permet d'utiliser le NE555 comme oscillateur. Deux résistances et un condensateur permettent de modifier la fréquence d'oscillations ainsi que le rapport cyclique.

L'arrangement des composants est tel que présenté par le schéma ci-contre. Dans cette configuration, la bascule est réinitialisée automatiquement à chaque cycle générant un train d'impulsion perpétuelle comme ci-dessous.Une oscillation complète est effectuée lorsque le condensateur se charge jusqu'à 2/3 de Vcc et se décharge à 1/3 de Vcc. Lors de la charge, les résistances Ra et Rb sont en série avec le condensateur, mais la décharge s'effectue à travers de Rb seulement. C'est de cette façon que le rapport cyclique peut être modifié. La fréquence d'oscillations f ainsi que le rapport cyclique α suit les relations suivantes :













                                                         

mercredi 25 mai 2011

le redressement


le redressement

3.1 Introduction

Un circuit redresseur transforme une tension alternative en une tension CC pulsée. Il existe différents types de redressement, les uns ayant des avantages par rapport aux autres.

3.2 Redressement demi-onde

Figure 3-1: Redressement demi-onde

Lorsque la tension alternative es est positive, elle oblige la diode à conduire. Le demi-cycle positif de es se retrouve donc aux bornes de la résistance. Lorsque le potentiel es est négatif, la diode est alors polarisée en inverse et se comporte comme un circuit ouvert. Aucun courant ne parcourt le circuit et le potentiel aux bornes de la résistance demeure nul. On trouve dans ce circuit les formes d’onde de la Figure 3-2. La fréquence aux bornes de la résistance est de 50 Hz.

3.3 Redressement pleine onde avec un transformateur à prise médiane.

Figure 3-3: Redressement pleine onde avec prise médiane
Un transformateur ayant une prise médiane, lorsqu’elle est branchée à commun, possède deux sorties inversées l’une par rapport à l'autre. D1 conduit durant l'alternance positive de eS1 tandis que D2 le fait à son tour durant celle de eS2, 180° plus tard. On retrouve ainsi, aux bornes de RL, l’alternance positive de eS1 et eS2 l’une à la suite de l'autre, produisant ce qu'on appelle du pleine onde. La fréquence du signal aux bornes de RL est 100 Hz. Examinez les formes d’onde de la Figure 3-4.

3.4 Redressement pleine onde réalisé avec à un pont.


Afin de réaliser cette tâche, ce circuit possède quatre diodes et un transformateur qui n'a pas besoin d'être pourvu d'une prise médiane. (Figure 3-5).


À la Figure 3-6, D1 et D2 conduisent ensemble lorsque es est positive et on retrouve aux bornes de RL l'alternance positive de es moins la chute de tension de D1 et D2. On note les polarités aux bornes de RL. Lorsque es est négative, D3 et D4 conduisent et on retrouve aux bornes de RL l'alternance négative de es. On note de nouveau les polarités aux bornes de RL. On voit que les polarités sont les mêmes lors des alternances positives et négatives de es. Le courant circule donc toujours dans le même sens, peu importe les polarités de es. La Figure 3-7 montre les tensions présentes dans le circuit. La fréquence de l'onde aux bornes de RL est 100 Hz.

3.5 Redressement pleine onde bipolaire

Ceci est une répétition du redressement pleine onde avec un transformateur à prise médiane. On utilise, en parallèle, deux circuits de ce genre: pour les alternances positives de es1 et es2 et pour les alternances négatives es1 et es2. Le circuit alimente deux charges: avec une tension pulsée positive et avec une tension négative pulsée par rapport à commun. (Figure 3-8).
Figure 3-9
Voici la manière courante de dessiner un redressement pleine onde bipolaire.
Figure 3-10

3.6 EXERCICES

# 1 - Quelle est la tension maximale aux bornes de la charge?


# 2 - Au #1, quelle est la fréquence du signal aux bornes de la charge?

# 3 - Au #1, quel est le PIV aux bornes de la diode?

# 4 - Quelle est la tension maximale aux bornes de la charge?

# 5 - Au #4, quelle est la fréquence du signal aux bornes de la charge?

# 6 - Au #4, quel est le PIV aux bornes des diodes?

# 7 - Quelle est la tension maximale aux bornes de la charge?

# 8 - Aux #7, quelle est la fréquence aux bornes de la charge?

# 9 - Lorsque es1 est positif, est-ce es1 ou es2 qui fournit le courant à RL2?

# 10 - Dessinez les formes d’onde aux bornes de la 100 W et de la 50 W.

 
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